Soit le -ième nombre premier. Une fonction arithmétique complètement additive est définie sur par la donnée des et la formule , où désigne la valuation -adique. Nous étudions une classe de fonctions complètement additives caractérisées par une équation fonctionnelle approchée liant à . Le prototype des éléments de , dont la fonction logarithme est un élément maximal, est la fonction de Gutman–Ivić–Matula, définie par la relation
Cette fonction, qui possède une interprétation simple en termes de graphes orientés, trouve son origine dans un problème de modélisation en chimie organique. La loi de répartition empirique de l’ensemble des valeurs d’un élément de vérifie structurellement des équations fonctionnelles spécifiques. Nous explicitons celles qui sont relatives aux moments et à la transformée de Fourier-Stieltjes, et nous développons une méthode itérative générale, susceptible d’applications hors de ce contexte, pour approcher les solutions de telles équations. Nous montrons ainsi, par exemple, qu’il existe deux constantes positives et telle que possède une loi de répartition limite gaussienne et nous fournissons une évaluation effective de la vitesse de convergence.
Let denote the th prime number. A completely additive arithmetical function is defined on by the values and the formula , where stands for the -adic valuation. We study a class of completely additive functions characterised by an approximate functional equation linking to . The logarithm is a maximal element of , but a typical element is the Gutman–Ivić–Matula function, defined by the formula
This function has a simple interpretation in terms of oriented graphs and originates from a modelling problem in organic chemistry. The empirical distribution law of the set of values of an element of structurally satisfies specific functional equations. We make explicit those related to moments and Fourier-Stieltjes transforms, and we develop a general iterative procedure, capable of applications outside this particular context, for approximating the solutions to such equations. We thus show, for example, that there exist two positive constants and such that has Gaussian limit law and we provide an effective estimate for the speed of convergence.
@article{AIF_2000__50_5_1445_0, author = {Bret\`eche, R\'egis De La and Tenenbaum, G\'erald}, title = {Sur certaines \'equations fonctionnelles arithm\'etiques}, journal = {Annales de l'Institut Fourier}, pages = {1445--1505}, publisher = {Association des Annales de l{\textquoteright}institut Fourier}, volume = {50}, number = {5}, year = {2000}, doi = {10.5802/aif.1797}, mrnumber = {2001m:11160}, zbl = {0968.11033}, language = {fr}, url = {http://archive.numdam.org/articles/10.5802/aif.1797/} }
TY - JOUR AU - Bretèche, Régis De La AU - Tenenbaum, Gérald TI - Sur certaines équations fonctionnelles arithmétiques JO - Annales de l'Institut Fourier PY - 2000 SP - 1445 EP - 1505 VL - 50 IS - 5 PB - Association des Annales de l’institut Fourier UR - http://archive.numdam.org/articles/10.5802/aif.1797/ DO - 10.5802/aif.1797 LA - fr ID - AIF_2000__50_5_1445_0 ER -
%0 Journal Article %A Bretèche, Régis De La %A Tenenbaum, Gérald %T Sur certaines équations fonctionnelles arithmétiques %J Annales de l'Institut Fourier %D 2000 %P 1445-1505 %V 50 %N 5 %I Association des Annales de l’institut Fourier %U http://archive.numdam.org/articles/10.5802/aif.1797/ %R 10.5802/aif.1797 %G fr %F AIF_2000__50_5_1445_0
Bretèche, Régis De La; Tenenbaum, Gérald. Sur certaines équations fonctionnelles arithmétiques. Annales de l'Institut Fourier, Tome 50 (2000) no. 5, pp. 1445-1505. doi : 10.5802/aif.1797. http://archive.numdam.org/articles/10.5802/aif.1797/
[1] Asymptotic methods in Analysis, North Holland Amsterdam, 3e édition ; réimpression: Dover, New York, 1981. | MR | Zbl
,[2] A problem with the application of Matula's method of prime numbers and rooted trees for canonical nomenclatures of alkanes, Graph theory notes (New York), 18 (1989), 40-43.
,[3] A canonical ordering of polybenzenes and polyadamantanes using a prime factorization technique, J. Math. Chem., 4 (1990), 55-68.
,[4] Matula numbers for coding chemical structures and some of their properties, J. Serb. Chem. Soc., 58, n° 3-4 (1993), 193-201.
, , ,[5] Graphs with maximal et minimal Matula numbers, Bull. Acad. Serbe des Sciences et des Arts, Sér. Math., 18 (1994), 65-74. | MR | Zbl
, ,[6] On Matula numbers, Discrete Mathematics, 150, n° 1-3 (1996), 131-142. | MR | Zbl
, ,[7] Deducing properties of trees from their Matula numbers, Publ. Inst. Math. Belgrade, 53 (1993), 17-22. | EuDML | MR | Zbl
, ,[8] A Natural Root Tree Enumeration by Prime Factorization, SIAM rev., 10 (1968), 273.
,[9] Introduction à la théorie analytique et probabiliste des nombres, 2e éd., Cours Spécialisés, n° 1, Soc. Math. France, 1995. | MR | Zbl
,Cité par Sources :